Initiées en décembre, leurs actions s’organisent via des plateformes numériques, palliant l’absence syndicale.
Ces employés, fort d’un collectif de près de 13 000 membres, aspirent à un cadre réglementaire rénové qui revalorise leur profession et réponde à leurs aspirations. Leur revendication inclut notamment la mise en place d’un système de primes incitatif et équitable, avec l’introduction de nouvelles primes et la révision de la fréquence et du montant des primes existantes.
La Coordination nationale des employés du ministère a pris l’initiative d’appeler à une grève le 8 février, qui a connu une participation massive.
Cette démarche vise à exercer une pression sur l’administration pour qu’elle prenne en considération leurs demandes, notamment en ce qui concerne une augmentation des salaires pour améliorer le pouvoir d’achat, une révision des critères de promotion et l’intégration des employés dans un cadre professionnel plus juste et inclusif.