Il n’y a aucun projet à l’étude concernant des opérations de fusion de Stellantis avec d’autres constructeurs », a assuré le président du groupe dans un communiqué.
Le constructeur « se concentre sur l’exécution de son plan stratégique » et « sur la mise en oeuvre en temps voulu des projets annoncés pour renforcer ses activités sur tous les marchés où il est présent, y compris l’Italie », a-t-il précisé.
Le groupe « s’est engagé dans la table ronde » organisée par le ministère des Entreprises, « qui voit le gouvernement italien uni à tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement dans la réalisation d’objectifs communs importants pour faire face ensemble aux défis de la transition énergétique », a encore rappelé John Elkann.
Interrogé par l’AFP, Renault n’a pas souhaité commenter.
« La France à la manoeuvre sur l’automobile. Le gouvernement parisien, actionnaire à la fois de Stellantis et de Renault, voit grand », a rapporté dimanche le journal romain Il Messaggero.
L’idée « est celle d’une fusion entre les deux groupes automobiles. Un mariage sous la houlette de l’exécutif dirigé par le président Macron » afin « d’accroître la mainmise sur le secteur » automobile européen, assure le quotidien.
L’Etat français a porté fin janvier ses droits de vote dans Stellantis à 9,6% tout en conservant une part de 6,1% du capital, alors que l’Etat italien n’est pas présent dans son capital. Quant à Renault, l’Etat français y dispose d’une part de 15%.
Le gouvernement de Giorgia Meloni et la direction de Stellantis (marques Peugeot, Citroën, Fiat, Alfa Romeo, Chrysler, Maserati, Lancia) ont récemment échangé de vives critiques par voie de presse. Meloni a ainsi accusé le constructeur automobile de « privilégier » les intérêts de la France depuis la fusion de PSA avec Fiat-Chrysler en 2021, tandis que Stellantis reproche à Rome de tourner le dos à l’électrique.