Bamako met en place le cadre du dialogue inter-malien, censé remplacer les accords d’Alger

Un comité de pilotage du dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale, présidé par l’ancien Premier ministre malien, Ousmane Issoufi Maïga, a été mis sur pied aux termes d’un décret publié au Journal officiel.

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Un vice-président, un rapporteur général et son adjoint figurent parmi les 140 membres du comité, issus notamment des Forces armées maliennes (FAMa), de la magistrature, du barreau malien, des partis politiques, de la presse, des arts et de la culture, des confessions religieuses, des organisations de la société civile, des associations communautaires et du secteur privé.

À l’occasion de ses vœux de Nouvel An, le président de transition malien, le colonel Assimi Goïta, avait promis l’instauration d’un “dialogue direct inter-maliens pour la paix et la réconciliation” afin d’éliminer les racines des conflits communautaires et intercommunautaires et de “privilégier l’appropriation nationale du processus de paix”.

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Le comité de pilotage est chargé de la préparation et de l’organisation du dialogue direct inter-maliens. À cet effet, il élabore les termes de référence du dialogue et les soumet à la validation d’un atelier national qu’il organise et dont il assure la programmation, la coordination et la supervision des différentes activités à l’intérieur et à l’extérieur du territoire national.

Le comité de pilotage conçoit et veille également à la mise en œuvre du plan de communication et élabore le rapport final du dialogue et le rapport d’exécution de sa mission.

Depuis 2012, le Mali est en proie à l’expansion terroriste et à une crise multidimensionnelle, notamment sécuritaire, politique, économique et humanitaire.

(avec MAP)