Cette visite intervient dans un contexte où l’Afrique du Sud, connue pour son soutien aux séparatistes du Polisario et sa position critique envers le Maroc, n’est pas directement impliquée dans le conflit du Sahara. Cette dynamique soulève des interrogations quant aux objectifs et aux implications potentielles de cette initiative diplomatique, surtout considérant les précédentes visites de De Mistura dans les villes du Sahara marocain qui ont mis en lumière le développement et la stabilité de la région.
Le rapport du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en exergue les efforts de développement entrepris par le Maroc dans les provinces du sud, illustrant un progrès notable dans les infrastructures, le développement économique et social, ainsi que dans les secteurs culturel et environnemental. Des projets d’envergure, tels que la construction de l’autoroute Tiznit-Dakhla et du port atlantique de Dakhla, visent à transformer la région en un hub régional clé pour l’investissement et le commerce, particulièrement avec le reste de l’Afrique.
La visite de Staffan de Mistura en Afrique du Sud et ses précédentes missions au Sahara marocain mettent en relief la complexité du dossier saharien et l’importance de la diplomatie internationale dans la recherche d’une résolution. Les assurances obtenues des côtés marocain et algérien contre toute escalade témoignent d’une volonté commune de maintenir la paix et la stabilité dans la région.
