La plainte, selon Isaac Charia, manquerait de substance légale et factuelle, soulignant une tentative présumée d’intimidation envers les membres du Parti Marocain Libéral et d’autres figures de l’opposition, dans le but de les dissuader de discuter des implications politiques de l’affaire dite “Escobar du Sahara”.
Charia, qui a exprimé son mécontentement sur Facebook, a critiqué la nature de la plainte, la qualifiant de malveillante et d’instrument de vengeance gouvernementale contre un parti prônant l’intégrité et la lutte contre la corruption. Il a suggéré que cette démarche judiciaire reflétait une stratégie plus large de contrôle politique visant à réprimer les voix d’opposition et à limiter leur rôle constitutionnel, menaçant ainsi les acquis démocratiques et les libertés fondamentales au Maroc.
Le secrétaire général a également mis en lumière la responsabilité morale et politique du Parti Authenticité et Modernité, en insistant sur la nécessité d’une transparence accrue au sein du paysage politique marocain. Charia appelle à la convocation de figures politiques clés pour témoigner sur des allégations de corruption liées au parti au pouvoir, révélant une potentielle crise de confiance au sein de l’élite politique marocaine.
En réponse à la plainte, Charia a été soutenu par le syndicat du Barreau de Rabat lors de son interrogatoire, louant le professionnalisme et le respect de la loi manifestés par les forces de l’ordre.
Cette affaire survient dans un contexte où le Parti Authenticité et Modernité et son secrétaire général, Ouahbi, ont lancé des poursuites judiciaires contre des médias et des personnalités pour diffamation, liées à leur couverture de l’affaire “Escobar du Sahara”, tentant ainsi de protéger la réputation du parti contre les accusations associant ses membres au trafic de drogues.