Le rapport, rendu public le 29 janvier, met en évidence la stagnation du Maroc à cette position, ce malgré les différents efforts déployés dans la lutte contre la corruption. Le Maroc se trouve derrière d’autres nations du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, telles que les Émirats arabes unis et la Tunisie, mais reste devant l’Algérie et l’Égypte au classement.

Selon ce rapport, plus de la moitié des citoyens marocains ont perçu une augmentation de la corruption. Parmi eux, un tiers admet avoir recours à des pratiques douteuses pour accéder aux services publics.

Le rapport souligne également une tendance inquiétante à l’affaiblissement des systèmes judiciaires depuis 2016, compromettant la responsabilité des agents publics et favorisant des pratiques corruptrices généralisées.

Les pots-de-vin et les abus de pouvoir ne sont d’ailleurs pas exclusifs aux pays en bas du classement, puisque même les nations les mieux classées sont impliquées dans des affaires de corruption transfrontalière.

Face à ces constatations, Transparency International a appelé de manière pressante à une prise de conscience collective. La lutte contre la corruption nécessite des systèmes judiciaires robustes, capables de sanctionner les coupables et de garantir une gouvernance transparente et équitable.