Nous ne changerons pas notre relation avec l’UNRWA”, qui est “une agence des Nations unies indispensable pour soulager la situation humanitaire”, a déclaré le ministre José Manuel Albares devant le Congrès des députés.
L’Espagne “suivra” néanmoins “de près l’enquête interne” annoncée par l’agence “et les résultats qu’elle pourrait produire”, a poursuivi le chef de la diplomatie espagnole.
L’Unrwa est au centre d’une énorme controverse depuis qu’Israël a affirmé que plusieurs membres de son personnel étaient impliqués dans les attaques menées le 7 octobre par le Hamas, qui ont fait 1140 morts, majoritairement des civils, d’après un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens.
À la suite de ces accusations, l’agence onusienne a renvoyé les personnes mises en cause et promis une enquête approfondie ainsi que des poursuites judiciaires si cette participation était prouvée. Israël a annoncé de son côté qu’elle interdirait l’Unrwa de continuer à travailler à Gaza après la guerre.
Une dizaine de pays, dont les États-Unis, le Canada, le Japon, l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas, ont en outre annoncé la suspension de leur financement à l’agence. L’Union européenne, l’un des principaux donateurs de l’Unrwa, a pour sa part réclamé lundi un audit sur son fonctionnement.