La compagnie, première d’Europe en nombre de passagers transportés, a dit s’attendre à des bénéfices allant jusqu’à 1,95 milliard d’euros, en baisse par rapport aux prévisions de 2,05 milliards d’euros faites en novembre. Une baisse qui intervient alors que Ryanair a dû réduire ses tarifs pour remplir les sièges en décembre, lorsque des sites tels que Booking.com, Kiwi et Kayak ont soudainement supprimé ses vols.
Le transporteur est depuis longtemps en conflit avec les sites de réservation en ligne, après avoir intenté une action en justice aux États-Unis contre Booking Holdings, propriétaire de Booking.com, et ses filiales, dont Kayak, Agoda et Priceline.
Une forte augmentation de la facture de carburant de la compagnie a également pesé sur les bénéfices, puisque ses coûts de carburant ont bondi de 35 %, pour atteindre 1,2 milliard d’euros, au cours du trimestre d’octobre à décembre.
Par ailleurs, la compagnie a indiqué que le nombre de passagers avait augmenté de 11 % pour atteindre le chiffre record de 105,4 millions au cours des six mois précédant septembre, malgré une hausse des tarifs moyens de 24 %.
Les bénéfices après impôt anticipés par Ryanair devraient battre son précédent record annuel de 1,45 milliard d’euros réalisé en 2018.
(avec MAP)