Douze personnes sont mortes et plus de 75 ont été blessées, dont 15 sont dans un état critique”, a déclaré Thomas White, le responsable de l’Unrwa à Gaza, dans un communiqué.
Mercredi, d’après l’ONU, deux chars ont tiré sur un centre de formation de l’Unrwa transformé en abri depuis le début de la guerre, où des milliers de personnes déplacées ont trouvé refuge.
Le directeur de l’Unrwa, Philippe Lazzarini, a estimé que ce bombardement témoignait d’une “violation flagrante des règles fondamentales de la guerre”. Les bâtiments avaient été clairement identifiés comme des installations de l’ONU et ses coordonnées avaient été communiquées aux autorités israéliennes, a-t-il ajouté.
L’armée israélienne a de son côté déclaré qu’un “examen approfondi des opérations des forces présentes à proximité (était) en cours”, sans écarter la possibilité d’une frappe du Hamas. Elle est la seule force dans la bande de Gaza à déployer des chars.
Les États-Unis ont condamné le bombardement soulignant que “les civils (devaient) être protégés et que la nature des installations de l’ONU (devait) être respectée”.
La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, qui a entraîné la mort de plus de 1140 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles.
Israël a juré “d’anéantir” le Hamas et lancé une vaste opération militaire qui a tué 25.700 Palestiniens, en grande majorité des femmes, des enfants et des adolescents, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.