Deux cents personnes tuées par Israël dans le sud du Liban depuis le 7 octobre

Le nombre de personnes tuées par Israël dans le sud du Liban est passé à 200 lundi, dont 146 combattants du Hezbollah, plus de trois mois après le début de l’escalade à la frontière entre les deux pays, selon un décompte de l’AFP.

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Un char prend position dans la ville de Metula, au nord d'Israël, près de la frontière avec le Liban, le 28 juillet 2020. Crédit: JALAA MAREY / AFP

Depuis l’attaque du Hamas palestinien sur le sol israélien le 7 octobre, les échanges de tirs sont quotidiens à la frontière israélo-libanaise entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais, allié du Hamas.

Le mouvement pro-iranien a annoncé la mort de deux combattants “sur la route de Jérusalem” lundi, expression désignant ses combattants tués par des tirs israéliens, portant à 200 le nombre de morts, selon un décompte de l’AFP.

Le décompte est réalisé à partir des communiqués du Hezbollah et d’autres groupes alliés, dont des factions palestiniennes, ainsi que des sources officielles et civiles.

Parmi les morts figurent 25 civils, dont trois journalistes, ainsi que deux secouristes, un soldat de l’armée libanaise et 20 combattants répartis à parts égales entre le Hamas et son allié du Jihad islamique.

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Ce bilan n’inclut pas le numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, tué avec six autres responsables et cadres du mouvement lors d’une frappe aérienne attribuée à Israël dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah.

Depuis le début de la guerre à Gaza, le Hezbollah a également annoncé la mort de 16 combattants en Syrie, tués par Israël.

En Israël, les autorités ont annoncé la mort de neuf soldats et six civils.

Le Hezbollah dit viser des positions de l’armée israélienne à la frontière, en soutien aux Palestiniens à Gaza. Israël réplique en bombardant des “infrastructures” du parti et des combattants dans des secteurs frontaliers.

Dans son dernier rapport, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) indique que l’escalade à la frontière israélo-libanaise a déplacé plus de 83.000 personnes au Liban, principalement dans les zones frontalières.

Des habitants et photographes de l’AFP font état de dommages massifs causés aux habitations, forêts et champs agricoles, suite aux bombardements israéliens, notamment dans les villages frontaliers.

Ces dernières semaines, Israël a été accusé d’avoir mené plusieurs frappes ciblées contre des responsables de l’Iran et de ses alliés en Syrie et au Liban, qui soutiennent le Hamas, alimentant la crainte d’un élargissement du conflit.