L’une des principales préoccupations de la coordination concerne les récentes lois qui ont éjecté les professionnels de la santé du cadre du système de la fonction publique. Ils dénoncent également le transfert arbitraire et l’intégration forcée de ces professionnels dans des institutions publiques en proie à des difficultés financières, malgré leur statut de fonctionnaires publics légalement enregistrés relevant de l’entité commune entre les ministères.

La coordination soutient que cette démarche violerait les droits des professionnels de la santé, remettant en question leur stabilité professionnelle et menaçant leurs acquis. Selon eux, cela constitue une étape préliminaire vers la privatisation des hôpitaux publics et le licenciement massif des acteurs de la santé affiliés au secteur public.

En réponse à ces inquiétudes, la coordination formule plusieurs revendications : tout d’abord, elle exige le retour à la privatisation des hôpitaux publics et la cessation des licenciements.

Deuxièmement, elle appelle à une modification de l’article 16 de la loi 08.22, visant à inclure les professionnels de la santé dans la catégorie des adjoints pour préserver leurs droits.

Enfin, la coordination plaide pour le retour au système de base de la fonction publique, arguant que cela garantirait leurs droits et éviterait tout abus de pouvoir.

Face à ce qu’ils considèrent comme le refus du ministère de la Santé de répondre à leurs demandes, la coordination des professionnels de la santé a décidé d’adopter une approche plus visible. Elle organise une manifestation nationale, prévue le samedi 20 janvier à 11 heures, devant le siège du ministère de la Santé à Rabat. Une initiative visant à sensibiliser l’opinion publique et à faire entendre leurs revendications dans le paysage médiatique marocain.