Selon la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), les IDE ont été faibles l’année dernière, avec “des flux moins importants vers les pays en développement”.
L’investissement direct étranger était estimé en 2023 à 1370 milliards de dollars américains, soit une hausse marginale de 3 % par rapport à 2022, défiant les attentes, car les craintes de récession au début de l’année se sont dissipées et les marchés financiers se sont bien comportés.
“En ce qui concerne l’avenir, une augmentation modeste des flux d’investissements directs étrangers en 2024 semble possible, car les projections relatives à l’inflation et aux coûts d’emprunt sur les principaux marchés indiquent une stabilisation des conditions de financement pour les opérations d’investissement international”, a noté la CNUCED dans un article publié sur le site officiel de l’ONU.
L’agence onusienne a toutefois relevé que de nombreux facteurs, notamment les risques géopolitiques, l’incertitude économique, la hausse des taux d’intérêt et les niveaux d’endettement élevés dans certains pays, pourraient entraver l’investissement direct étranger.
Concernant les pays en développement, les flux d’investissements directs étrangers ont diminué l’année dernière, chutant de 9 % pour atteindre 841 milliards de dollars, avec une baisse de 12 % dans les pays en développement d’Asie et une baisse de 1 % en Afrique, selon la CNUCED.
(avec MAP)