Aujourd’hui, le rôle est occupé par Ricardo Díez-Hotchleitner, à la tête de l’ambassade espagnole à Rabat depuis plus de huit ans.
En ce qui concerne son successeur pressenti, Ojeda, son expérience diplomatique est vaste, mais il l’a principalement faite en Amérique latine. Il a commencé sa carrière en Bolivie et au Guatemala entre 2006 et 2011, puis a été affecté au Salvador en 2011 et 2012 avant de repartir en Bolivie pendant un an et de rejoindre le Chili, où il a exercé entre 2018 et 2021.
À partir de 2021, plus précisément en juillet, il a pris la direction de la Casa América, un forum de rencontre politique, culturel et économique entre l’Espagne et les pays latino-américains.
Bien que son expérience diplomatique se soit concentrée sur le continent américain, il a également travaillé avec le Maroc. Il a dirigé pendant cinq ans la Fundación Tres Culturas, créée en 1998 par le Maroc et la Junta de Andalucía pour promouvoir le dialogue entre “les peuples et les cultures de la Méditerranée”.
Si Ojeda est nommé ambassadeur d’Espagne à Rabat, il occupera l’un des postes les plus importants de la diplomatie de Madrid. Les relations entre Rabat et Madrid ne sont jamais à l’abri de tensions pour des raisons migratoires, de pêche ou commerciales. Cependant, elles se sont nettement améliorées depuis que le gouvernement espagnol a reconnu que la proposition marocaine constituait la solution la plus “sérieuse, réaliste et crédible” pour résoudre le conflit du Sahara, plaçant les relations entre l’Espagne et nos voisins de l’est au point mort.
Dans les années à venir, la relation bilatérale avec le Maroc sera marquée par la préparation de la Coupe du monde 2030, à laquelle participera également le Portugal.