Le groupe Haraki exprime ses préoccupations quant au programme d’aide sociale directe

Le groupe Haraki à la Chambre des représentants a soulevé, via deux questions écrites, des préoccupations relatives au programme de soutien social direct lancé en décembre.

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forum parlementaire international (FPI) sur la justice sociale le 21 février 2023 à Rabat. Crédit: Rachid Tniouni/TelQuel

Selon Al3omk, Idriss Sentissi, leader du groupe, a exprimé sa préoccupation à la ministre de l’Économie et des Finances concernant les réductions financières appliquées au premier lot de ce soutien, qui ont provoqué la frustration des familles bénéficiaires. Il a révélé que les familles avaient reçu moins que le montant promis en raison de commissions prélevées par certaines banques et agences de transfert d’argent, atteignant jusqu’à 15 dirhams dans certaines régions.

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Sentissi a interrogé le gouvernement sur la légitimité légale de ces déductions et les mesures envisagées pour rendre le soutien plus accessible, notamment en améliorant les processus d’inscription, de téléchargement de données et de gestion des plaintes.

Par ailleurs, le parlementaire Mohamed Hichami a mis en lumière un autre problème : dans les cas de divorce avec enfants, l’enregistrement d’un enfant sur la plateforme de soutien par l’un des parents divorcés empêche l’autre parent de bénéficier du soutien, indépendamment des droits de garde ou de pension alimentaire.

Hichami a questionné le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, sur les mesures prises pour résoudre ces problèmes, qui avaient déjà été soulevés lors du premier versement du soutien.