La sécurité et l’intégration (régionale) d’Israël sont liées au fait d’ouvrir une voie vers un Etat palestinien », a-t-il encore ajouté lors de l’ultime étape de son marathon diplomatique au Moyen-Orient consacré au conflit à Gaza.
En 2020, trois nouveaux pays arabes — Bahreïn, les Emirats arabes unis et le Maroc — avaient signé des accords avec Israël, après l’Egypte et la Jordanie en 1979 et en 1994. La guerre qui ravage la bande de Gaza depuis l’attaque meurtrière du mouvement islamiste qui tient le territoire palestinien, le Hamas, a interrompu un processus similaire entamé avec l’Arabie saoudite.
Aujourd’hui, alors que le pilonnage incessant israélien de Gaza a fait plus de 23.300 morts, en majorité des femmes, des adolescents et des enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas, « le conflit doit cesser pour que la situation évolue », a plaidé Blinken.
A cet égard, il a noté qu’Israël avait « démobilisé un nombre important de forces » déployées à Gaza.
La guerre a été déclenchée par une attaque inédite le 7 octobre du Hamas sur le sol israélien qui a fait environ 1.140 morts, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP à partir du bilan israélien.
Arrivé en provenance d’Israël, le responsable américain a rencontré le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, avant de s’envoler pour les Etats-Unis après s’être rendu dans neuf pays, dont la Turquie et l’Arabie saoudite, ainsi qu’en Cisjordanie occupée, appelant à éviter un embrasement du conflit à Gaza.
Au terme de cette tournée, il a assuré que le rapprochement arabo-israélien qu’il prône permettrait d’isoler Téhéran « et ses supplétifs qui causent tant de tort (aux Etats-Unis) et à à peu près tout le monde dans la région », en allusion aux attaques des rebelles Houthis du Yémen sur des bateaux en mer Rouge.
« Je pense que cette vision est très claire pour beaucoup de dirigeants » du Moyen-Orient, a-t-il martelé.