En réponse à une question orale sur « Le programme d’aide directe au logement », présentée par le groupe constitutionnel démocratique et social, Mme El Mansouri a fait savoir que depuis le lancement de la plateforme numérique le 2 janvier, 89 % des demandes déposées (23 % concernent les Marocains résidant à l’étranger) sont éligibles pour bénéficier de cette aide, précisant que 73 % des demandes sont relatives aux logements d’une valeur inférieure à 300.000 dirhams, tandis que 27 % concernent les logements dédiés à la classe moyenne.
S’agissant de la tranche d’âge des demandeurs, la ministre a fait savoir que l’âge moyen est de 39 ans, dont 66 % sont des hommes et 34 % des femmes, notant que les candidatures ont été réparties selon les zones géographiques, notamment sur les préfectures de Fès, Meknès et Marrakech, la province de Berrechid, et la préfecture de Tanger-Assilah.
Le nouveau programme d’aide au logement, lancé le 2 janvier 2024, revêt une dimension sociale, en garantissant le logement aux Marocains en tant que droit constitutionnel, et une dimension économique, en contribuant au décollage d’un secteur vital pour l’économie nationale, qui emploie plus d’un million de Marocains.
Le ministère ambitionne, au cours de la première année du programme, à encourager les familles à acquérir un produit de logement, qui s’élève à environ 114.000 logements, dont 58.000 logements sont consacrés à la classe moyenne, a-t-elle indiqué.
Dans ce sillage, Mme El Mansouri a passé en revue les différentes initiatives royales dans le secteur du logement au cours des deux dernières décennies, qui ont permis à 4 millions de citoyens aux revenus limités d’accéder à un logement décent, a-t-elle relevé, ajoutant que le programme de logement social, lancé par le roi en 2010, a permis de réaliser 650.000 unités, avec 100.000 unités en cours de préparation, réduisant ainsi le déficit en logements.
(avec MAP)