Les Nations unies continuent de mettre en garde contre les répercussions politiques, sécuritaires, économiques et humanitaires néfastes de l’escalade militaire en mer Rouge et contre le risque d’exacerbation des tensions régionales”, a souligné le sous-secrétaire général de l’ONU, Khaled Khiari lors d’une réunion du Conseil de sécurité.
Il a indiqué que les “menaces persistantes des Houthis contre la navigation maritime, associées au risque d’une nouvelle escalade militaire, restent très préoccupantes et pourraient potentiellement toucher des millions de personnes au Yémen, dans la région et dans le monde”.
De son côté, le secrétaire général de l’Organisation maritime internationale (OMI), Arsenio Dominguez, a dénoncé les attaques des Houthis, qui “ne sont pas acceptables”. “Les navires doivent être autorisés à faire du commerce dans le monde entier sans entrave et conformément au droit international”, a-t-il ajouté lors de cette réunion consacrée aux derniers développements en mer Rouge.
Dans un communiqué conjoint publié plus tôt dans la journée, une coalition de 12 pays menée par les États-Unis a appelé les rebelles houthis à cesser immédiatement leurs attaques “illégales, inacceptables et profondément déstabilisatrices” en mer Rouge.
“Notre message doit être clair : nous appelons à la fin immédiate de ces attaques illégales et à la libération des navires et des équipages illégalement détenus”, ont indiqué les signataires du communiqué, à savoir les États-Unis, l’Australie, Bahreïn, la Belgique, le Canada, le Danemark, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni.
Selon le communiqué, près de 15 % du commerce maritime mondial transite par la mer Rouge, dont 8 % du commerce mondial des céréales, 12 % du commerce maritime du pétrole et 8 % du commerce mondial du gaz naturel liquéfié.
(avec MAP)