Cette politique vise à alléger les charges financières des consommateurs en matière de paiements numériques, une démarche qui s’inscrit dans la continuité des efforts du Conseil de la concurrence, dirigé par Ahmed Rahhou, pour lutter contre la surfacturation des services en ligne.
Depuis mai dernier, le Conseil a exhorté les entreprises et institutions à abandonner les pratiques tarifaires jugées excessives, considérées comme un frein au développement de la digitalisation, et une charge supplémentaire pour les consommateurs.
La circulaire du ministère de l’Intérieur adressée aux régies autonomes et aux services de contrôle de gestion déléguée souligne l’importance de la suppression des frais de paiement en ligne pour les factures d’eau et d’électricité. Le document encourage également l’adoption de méthodes alternatives de paiement.
Selon Le360, le nouveau cadre tarifaire, applicable dès janvier 2024, détaille les tarifs réduits pour divers modes de paiement. Les transactions numériques seront facturées 1,5 DH HT, tandis que les paiements physiques coûteront 1,25 DH HT par transaction.
Pour les paiements par carte bancaire locale, un taux de 0,75 % HT par transaction sera appliqué, et les transactions par TPE bénéficieront du même tarif. Les cartes bancaires internationales, quant à elles, sont exclues de ce régime.