Cette édition qui compte une augmentation de pays, passant de 181 à 193 pays, s’attèle à l’évaluation de près de 39 indicateurs répartis en 10 dimensions, regroupées sous les piliers “Gouvernement”, “Secteur technologique”, et “Infrastructures et données”.
Selon le rapport, le Maroc occupe le 88e rang avec un score de 43,34 sur 100, perdant ainsi une place par rapport à son classement l’année précédente. Au sein de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), le Maroc se positionne à la 12e place, les Émirats arabes unis étant en tête au 18e rang mondial. En Afrique, le Maroc se hisse à la 5e position derrière l’île Maurice (61e mondial), l’Égypte (62e), l’Afrique du Sud (77e) et la Tunisie (81e).
L’analyse approfondie révèle que le Maroc se distingue particulièrement dans le pilier “Infrastructures et données” avec un score de 56,79 sur 100, mais les scores enregistrés dans les deux autres piliers restent modestes : 37,54 sur 100 pour le pilier “Gouvernement” et 35,69 pour le pilier “Secteur technologique”. Des résultats qui témoignent de l’efficacité des investissements marocains dans les datacenters, essentiels dans le développement de l’IA, mais aussi pour asseoir une “cyber-souveraineté” nationale.
Au niveau mondial, les États-Unis occupent la première place de l’indice, suivis de Singapour, du Royaume-Uni, de la Finlande, du Canada, de la France, de la Corée, de l’Allemagne, du Japon, et des Pays-Bas qui clôturent le Top 10 mondial. En bas du classement, les trois derniers rangs sont occupés par la Corée du Nord (193e), la Syrie (192e) et le Sud-Soudan (191e).
