Lors de la troisième session de son deuxième mandat tenue mardi sous la présidence de Habib El Malki, le Conseil a également approuvé la proposition de création d’un groupe de travail relatif à la préparation d’un document sur la “nouvelle école”, ainsi que la signature d’une convention de partenariat et de coopération avec le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), l’Association des régions du Maroc et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), indique un communiqué de cette instance.
Après examen du projet de plan d’action du Conseil pour la période de 2024 à 2027, l’Assemblée générale a adopté à l’unanimité ce projet qui constitue un plan d’action visant à définir la feuille de route de cette instance pour les quatre prochaines années sur la base des orientations et des objectifs stratégiques et spécifiques, des axes transversaux identifiés par la stratégie du Conseil approuvée lors de la session de juillet, sur lesquels il est impératif de travailler en vue de garantir l’accompagnement, la vigilance, l’anticipation et la prospective pour réformer le système d’éducation, de formation, et de recherche scientifique et permettre l’édification de la nouvelle école.
“La mise en place de ce comité vient déterminer les conditions requises, à même de permettre la réalisation de la nouvelle école à laquelle nous aspirons tous”
Par la suite, précise la même source, il a été procédé à l’approbation à l’unanimité de la proposition de création d’un groupe de travail chargé d’élaborer un document de référence sur la “nouvelle école”, soit l’école au sens large, telle qu’elle a été définie dans la vision stratégique et qui concerne toutes les composantes du système d’éducation, de formation et de recherche scientifique (article 7 de la loi-cadre).
“La mise en place de ce comité vient déterminer les conditions requises, à même de permettre la réalisation de la nouvelle école à laquelle nous aspirons tous à la lumière des évolutions scientifiques et académiques et des mutations des systèmes éducatifs, et qui réponde aux aspirations et aux exigences de la réforme en cours”, relève la même source, notant qu’elle intervient également dans le cadre des mesures d’accompagnement du Conseil visant à accélérer le rythme des réformes et à assurer leur mise en œuvre de manière à garantir la réalisation de la grande stratégie, telle que tracée par le roi.
Dans le cadre du renforcement du partenariat institutionnel existant avec les organismes nationaux et internationaux dans les domaines liés à l’éducation, à la formation et à la recherche scientifique, cette session a été aussi ponctuée par la signature de trois conventions, ajoute la même source.
Il s’agit d’une convention de coopération entre le CSEFRS et le CNDH, qui vise à définir les domaines et modalités de coopération entre les deux parties dans les domaines d’intérêt commun, notamment le droit à l’éducation, à l’enseignement et à la formation, et l’éducation aux droits de l’Homme et à la citoyenneté, outre la consolidation d’une culture des droits de l’Homme dans les milieux de l’éducation et de la formation.
Une convention avec les régions
Une convention de coopération a été également signée entre le CSEFRS et l’Association des régions du Maroc, qui intègre la dimension régionale en valorisant la contribution des collectivités territoriales à la promotion des établissements d’enseignement, de formation et de recherche scientifique, souligne le communiqué.
La troisième convention de coopération signée entre le CSEFRS et l’UNESCO, concerne le domaine de la recherche, de la préparation et de la publication d’études sur les sujets convenus, en plus de faciliter l’échange de documents, de données, d’expertise et de renforcement des capacités à tous les niveaux du système d’éducation et de formation.
Dans ce contexte, le président du CSEFRS, Habib El Malki, a souligné dans son allocution que ces conventions s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs de la stratégie de travail du Conseil, notamment le troisième et le cinquième objectif, émettant le vœu de voir plus d’efficacité dans ce partenariat institutionnel avec les organismes nationaux et internationaux dans les domaines liés à l’éducation.
El Malki, qui s’est félicité du bilan positif du travail du Conseil durant la première année de ce mandat, a par la même occasion salué la contribution de tous les membres et cadres de cette instance pour atteindre l’efficacité escomptée.
(avec MAP)