Idriss Sentissi, leader du groupe haraki au sein de la Chambre, a exprimé sa frustration quant à l’inaction gouvernementale concernant une demande spécifique de briefing. Cette dernière visait à interroger les ministres de l’Éducation nationale, du Budget et de l’Emploi sur la crise actuelle dans le secteur de l’éducation. Malheureusement, selon Sentissi, cette demande n’a pas été prise en compte dans les agendas des deux semaines précédentes.

Sentissi a également mis l’accent sur la gravité de la situation éducative, notant que les enseignants continuent de faire grève et que les élèves sont contraints de rester à la maison depuis un certain temps.

D’autre part, Abdellah Bouanou, chef du groupe parlementaire Justice et Développement, a souligné un contraste frappant entre le gouvernement actuel et le précédent en termes de réactivité aux demandes de briefing. Il a relevé que, sous le gouvernement précédent, de telles demandes étaient fréquemment activées, tandis que sous le gouvernement actuel, elles sont nettement moins fréquentes. Bouanou a accusé le gouvernement actuel de négliger les problèmes urgents du pays, notamment en matière d’éducation et de coût de la vie.