Lors d’une réunion tenue le weekend des 16 et 17 décembre 2023, le Conseil national de la FNE a décidé de mener une grève les 21 et 22 décembre 2023, avec des manifestations régionales prévues le 21 décembre. Cette décision est alignée sur celle de la Coordination nationale du secteur de l’éducation.
Le 14 décembre 2023, une réunion importante a eu lieu au ministère de l’Éducation, avec la présence de plusieurs ministres, dont Chakib Benmoussa (ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle et des Sports), Younes Skouri (ministre de l’Intégration économique et des Petites entreprises, de l’Emploi et des Compétences) et Fouzi Lekjaa (ministre délégué au Budget).
Lors de cette réunion, plusieurs revendications ont été discutées, notamment le retrait du décret sur le statut de base, l’annulation du recrutement régional, l’intégration de tous les enseignants sous contrat dans la fonction publique, et la mise en œuvre des accords précédents.
La FNE a également demandé la restitution des montants déduits des salaires des grévistes, une augmentation des salaires et des pensions, l’arrêt des poursuites judiciaires et des suspensions arbitraires des enseignants pour des raisons syndicales, et d’autres revendications concernant les conditions de travail.
Le 16 décembre 2023, une réunion réduite a eu lieu pour discuter de la proposition gouvernementale, qui incluait l’émission d’un nouveau statut de base et l’arrêt des déductions sur les salaires des grévistes. Le gouvernement a promis de résoudre la question des contrats et de mettre en œuvre les accords précédents.
En réponse, le Conseil national de la FNE a souligné son engagement envers l’unité du personnel enseignant et a appelé à une réaction positive du gouvernement aux demandes du secteur. Il a également exprimé son mécontentement face à l’exclusion des coordinations de la réunion du 16 décembre et a averti que toute tentative d’ignorer les revendications ne ferait qu’intensifier les tensions et les protestations.