Lors d’une réunion de la commission de l’enseignement, la culture et la communication à la chambre des représentants, tenue pour discuter du projet de loi 06.23 relatif à la lutte contre le dopage dans le domaine du sport, en présence du ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, les parlementaires ont plaidé pour le renforcement de l’action de l’Agence marocaine antidopage (AMAD), en tant qu’organe indépendant chargé exclusivement de contrôler le dopage dans le domaine sportif à travers la mise en œuvre d’une politique nationale en la matière.
Ils ont également mis en avant le contenu du projet de loi qui vise à mettre à jour les dispositions relatives aux opérations de contrôle du dopage, conformément au code mondial antidopage, à élargir la base des laboratoires autorisés à analyser les échantillons biologiques dans le domaine de lutte antidopage, à revoir les sanctions réprimant les infractions de dopage commises par les athlètes et les instances sportives et à renforcer l’indépendance et la gouvernance des organes disciplinaires de l’AMAD.
À cet égard, les groupes et groupements parlementaires se sont félicités des réalisations accomplies par le Royaume dans le domaine du sport, à même de consolider son rayonnement pour accueillir des manifestations sportives d’envergure et créer une véritable dynamique afin de faire de ce secteur un levier économique créateur d’emplois.
Selon les parlementaires, “il urge de prendre les mesures qui s’imposent sur les plans logistique, organisationnel et législatif afin de relever les différents défis, consolider la gouvernance du secteur du sport, préserver la santé des sportifs et prohiber toute pratique immorale ou illégale”.
S’exprimant à cette occasion, Benmoussa a relevé l’importance du rayonnement international engrangé par le Maroc sur le plan sportif, qui permettrait au Royaume d’accueillir les plus grands évènements sportifs.
Après avoir mis en exergue l’importance de l’impact économique et touristique du sport et des volets liés à la valeur, la morale, la prévention, le contrôle et la santé en vue de consolider la gouvernance du secteur sportif, il a noté que la lutte antidopage est l’une des questions fondamentales qu’il incombe de traiter.
Benmoussa a fait savoir, dans ce sens, que le projet de loi vise principalement à se conformer et être en phase avec les dispositions du code mondial antidopage, ajoutant que l’AMAD, créée en vertu de la loi actuelle et qui a entamé son action en 2021, se veut, certes, une expérience “jeune”, mais qui a réussi à mobiliser et à mettre en œuvre des actions importantes dans le domaine de la sensibilisation et du contrôle.
En vertu de ce projet de loi, l’AMAD sera chargée de veiller à la mise en œuvre de la politique nationale antidopage, l’application des principes de la convention internationale de lutte contre le dopage dans le domaine du sport, adoptée par le congrès général de l’UNESCO, l’exécution des règles du code mondial antidopage au niveau national, outre la mise en place d’un plan intégré comprenant l’éducation, la sensibilisation, le contrôle, la formation continue et la recherche scientifique.
(avec MAP)