Ce taux inférieur à celui prévu s’explique principalement par deux facteurs majeurs. D’une part, les entreprises contractées pour ces projets ont rencontré des difficultés à respecter leurs engagements, ce qui a entraîné l’annulation de contrats pour environ 15.152 hectares, soit 14 % de la superficie totale.
D’autre part, la résistance de certaines communautés locales face aux projets de reboisement a également contribué à l’interruption des travaux sur environ 6193 hectares, ce qui représente 6 % de la superficie totale.
En outre, le communiqué souligne les défis posés par les conditions de sécheresse croissantes, qui entravent l’efficacité des opérations de reboisement. La pénurie d’eau rend difficile pour les entreprises de mener à bien leurs tâches de plantation, ce qui impacte négativement la progression des projets.
L’agence, tout en reconnaissant ces obstacles, réaffirme son engagement à atteindre l’objectif de 600.000 hectares de surfaces reboisées d’ici 2030, tel que défini dans sa stratégie pour les forêts du Maroc.