Selon le PPS, les réglementations actuelles qui empêchent une femme musulmane de se marier avec un homme non musulman, et qui privent un non musulman de l’héritage d’un parent musulman, encouragent des pratiques telles que la fausse conversion à l’islam dans le but de se marier ou de recevoir un héritage.
Dans le cadre de ses propositions de révision du Code de la famille, le parti suggère de supprimer la restriction religieuse comme obstacle au mariage entre musulmans et non musulmans, ainsi qu’au partage de l’héritage. Cette réforme permettrait aux femmes musulmanes de se marier librement avec des non musulmans, alignant ainsi leurs droits sur ceux des hommes musulmans qui peuvent déjà se marier avec des non musulmanes.
Le parti pointe également du doigt la discrimination flagrante fondée sur le sexe et la croyance, soulignant que les lois actuelles ne prennent pas en compte les changements sociaux contemporains, l’augmentation de la migration et la fréquence croissante des mariages mixtes. Il mentionne que, sous l’effet de ces lois, de nombreuses femmes marocaines choisissent de se marier civilement à l’étranger, ce qui entraîne des complications juridiques et des atteintes aux droits des familles au Maroc.
En outre, le parti insiste sur l’importance de l’égalité et affirme que pour l’atteindre, une révision complète des lois, des politiques et des pratiques discriminatoires basées sur le sexe ou la croyance est nécessaire. Cette réforme devrait inclure une révision du Code pénal, de la loi sur la nationalité, de la législation sur la prise en charge des enfants abandonnés, ainsi que d’autres réformes institutionnelles importantes.
