Ces réunions s’inscrivent dans le cadre des consultations et auditions menées par l’instance avec les différents acteurs concernés, conformément aux directives royales adressées dans une lettre au chef du gouvernement pour la révision du Code de la famille.
Dans une déclaration à la presse, la secrétaire générale adjointe de l’UMT, Amal El Amri, a souligné que la réunion s’est déroulée dans un climat empreint de sérénité et de sérieux, notant que les propositions présentées plaident pour un Code de la famille “équitable” tenant compte de l’intérêt général de la famille et de l’enfant, et des droits des femmes.
Al Amri a affirmé que les propositions visent principalement à élaborer un texte juridique en adéquation avec les aspirations du citoyen marocain, conformément aux changements que connaît le Royaume dans tous les domaines.
Dans une déclaration similaire, le représentant de l’UGTM, Yousef Allakouch, a fait savoir que cette réunion a été l’occasion de présenter les propositions relatives à la réforme du Code de la famille en consécration de l’approche de la démocratie participative, ajoutant que ces consultations s’inscrivent dans le cadre d’un chantier sociétal par excellence.
Les propositions de l’UGTM reposent sur “la fidélité aux constantes de la nation marocaine”, a-t-il relevé, notant que les amendements proposés sont également conformes au contenu des conventions internationales ratifiées par le Maroc, qui mettent l’accent sur le renforcement de la place de la femme et de la famille, outre la consolidation des liens entre les composantes de la société.
Dans la lettre royale adressée au chef du gouvernement, le roi Mohammed VI a affirmé qu’il est nécessaire de réexaminer le Code de la famille, “qui a eu l’immense avantage d’impulser une dynamique de changement vertueuse et d’instaurer une conception nouvelle de l’égalité et de l’équilibre familial”, ouvrant ainsi la voie à “une avancée sociale considérable, afin de corriger les dysfonctionnements et les lacunes que l’expérience de sa mise en œuvre judiciaire a révélés”.
Le souverain a souligné que les dispositions du Code de la famille “doivent également être mises en adéquation avec l’évolution de la société marocaine et les besoins du développement durable”, notant que “la nouvelle version s’harmonisera ainsi avec la progression de notre législation nationale”.
(avec MAP)