Le Hamas va maintenant recevoir la pire des raclées”, a déclaré Eylon Levy lors d’une déclaration à la presse, accusant le Hamas de ne pas avoir fourni de nouvelle liste d’otages devant être relâchés en échange de détenus palestiniens et d’avoir tiré une roquette sur le territoire israélien avant la fin de la trêve prévue à 7 h locales (5 h GMT).
Depuis l’accord sur une trêve du 24 novembre, reconduit depuis jusqu’à ce vendredi 7 h, le Hamas et Israël ont échangé quotidiennement des otages enlevés lors de l’attaque sanglante du Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre, contre des prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.
Sur les quelque 240 personnes enlevées par le Hamas et emmenées à Gaza, 110 ont été libérées, dont 80 femmes et mineurs israéliens ou binationaux. En échange, Israël a relâché 240 détenus.
Encore tard dans la nuit de jeudi à vendredi, les belligérants ont continué à négocier une nouvelle prolongation de la trêve, selon la médiation du Qatar, sans succès. Le Hamas et Israël se rejettent mutuellement la responsabilité de cet échec, en reconnaissant notamment ne pas s’être entendus sur la liste des otages.
“Malheureusement, le Hamas a décidé de mettre fin à la trêve en échouant à relâcher toutes les femmes kidnappées”, a affirmé le porte-parole du gouvernement israélien.
De son côté le Hamas a indiqué dans un communiqué avoir “proposé un échange de prisonniers et de personnes âgées” parmi les otages, ainsi que la remise à Israël des corps d’otages israéliens “ayant perdu la vie dans les bombardements” israéliens sur Gaza.
Israël, ajoute le Hamas, “qui avait déjà pris la décision de reprendre son agression n’a pas répondu”.