Enseignement : le plafonnement de l’âge à 30 ans pour les candidatures aux concours de recrutement en ligne de mire des syndicats

La demande de suppression du plafonnement à 30 ans pour les candidatures aux concours de recrutement dans le domaine de l’enseignement a resurgi, au moment où les négociations devraient reprendre entre Exécutif et syndicats.

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Chakib Benmoussa a été nommé ministre de l’Éducation nationale, secteur considéré comme l’épine dorsale du NMD. Dès les premières semaines, il a commencé le déploiement de sa réforme en plafonnant le concours de recrutement des enseignants à 30 ans. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Ces concours, prévus pour le 16 décembre, stipulent que les candidats ne doivent pas dépasser 30 ans au moment du concours. Face à cela, l’Organisation démocratique du travail (ODT) a interpellé Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, et Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, pour révoquer cette limite d’âge. Les syndicats éducatifs impliqués dans les discussions ont également été invités à réviser l’article 42 du statut général du personnel du secteur de l’éducation nationale.

Selon l’ODT, cette restriction d’âge est “arbitraire” et contraire au principe constitutionnel d’égalité d’accès à l’emploi public ainsi qu’au droit général de la fonction publique, bafouant ainsi “le principe d’équité des chances”.

Le syndicat a également mis en exergue l’existence du décret n° 349-02-2 du 27 Jumada al-Awwal 1423 (7 août 2002) qui fixe l’âge maximum pour l’emploi dans certains corps et grades des administrations publiques et des collectivités locales, ainsi que du décret n° 2.11.621 du 28 Dhu al-Hijjah 1432 (25 novembre 2011), qui détermine les conditions des concours de recrutement pour les postes publics. L’âge maximum pour l’emploi dans les administrations publiques et les collectivités territoriales y est de 45 ans.

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