Répondant à une question à la Chambre des conseillers, Abdeljalil a expliqué que le lancement de cette étude intervenait conformément aux hautes orientations royales, contenues dans le discours du roi Mohammed VI à l’occasion du 48e anniversaire de la Marche verte, dans lequel le souverain a souligné la dimension atlantique du Royaume.
Cette étude “se penchera sur le diagnostic de la situation actuelle de la navigation commerciale afin de l’adapter aux meilleures pratiques internationales, dans le but de créer des conditions propices à encourager les investissements dans ce secteur”, a ajouté le ministre.
Abdeljalil a souligné que le Maroc avait adopté une politique économique fondée sur l’ouverture et la liberté d’initiative, estimant que “le principe de la libéralisation est le moyen le plus efficace de créer de la richesse, de développer l’économie nationale et de créer les opportunités d’emploi”.
Il a également noté qu’au cours des vingt dernières années, un nombre important de secteurs vitaux ont été libérés, notamment le transport routier de marchandises, le transport aérien, ainsi que le transport maritime et les services portuaires, à l’exception du transport maritime de passagers, “en raison de sa particularité et de son importance stratégique”.
Le ministre a rappelé que le secteur du transport maritime était fortement lié au développement du secteur portuaire, soulignant que le Maroc avait procédé à la transformation d’importants pôles portuaires le long des côtes méditerranéenne et atlantique et veillé à les relier aux réseaux autoroutier et ferroviaire.
Il a relevé que cette démarche avait permis d’attirer des investissements internationaux dans le secteur du transport maritime et, partant, d’améliorer l’indice de connectivité maritime du Maroc, classé désormais au 20e rang à l’échelle internationale, grâce à sa connectivité à plus de 184 ports dans 71 pays.
(avec MAP)