OpenAI, à l’origine du chatbot viral ChatGPT, a licencié vendredi son PDG et fondateur, Sam Altman, provoquant une onde de choc dans l’industrie naissante de l’intelligence artificielle (IA).
Lundi, Microsoft a annoncé que Altman l’a rejoint et dirigera une “nouvelle équipe de recherche avancée sur l’IA”.
“Vos actions ont montré clairement que vous êtes incapable de superviser OpenAI”, indique la lettre, signée par plus de 660 employés. OpenAI compte environ 770 employés. La lettre indique que Microsoft a “assuré” à ces employés qu’ils auraient un emploi dans la nouvelle filiale s’ils “choisissent de la rejoindre”.
Parmi les signataires figurent certains des plus hauts dirigeants d’OpenAI, dont l’ancienne PDG par intérim Mira Murati.
ChatGPT a été lancé à la fin de l’année dernière, faisant d’Altman une quasi-célébrité et le visage d’une nouvelle génération d’outils d’IA capables de générer des images et des textes. La technologie appelée IA générative a par la suite été déployée par Microsoft sur son moteur de recherche et d’autres outils.
Bien qu’Altman soit depuis longtemps un partisan de l’IA, il en est également l’un des plus grands détracteurs. Lors d’une audition devant le Congrès plus tôt cette année, il a décrit le boom actuel de la technologie comme un moment charnière.
Il était également l’un des nombreux PDG du secteur technologique à rencontrer cette année le président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris pour souligner l’importance d’un code éthique pour réglementer le développement et l’usage de l’IA.
(avec MAP)