L’Angola et le Maroc, qui entretiennent des relations de coopération distinguées, se doivent de les développer encore davantage dans différents domaines, estimait déjà, en août dernier à Luanda, le ministre angolais des Relations extérieures, Tete António.
“Avec la création de la Commission mixte Maroc-Angola, il a été possible d’identifier des domaines concrets de coopération avec le Maroc”, avait déclaré Tete António en marge d’une réception organisée par l’ambassade du Maroc à Luanda à l’occasion de la célébration du 24e anniversaire de l’accession du roi Mohammed VI au Trône.
Il avait ajouté que le Maroc et l’Angola étaient disposés à coopérer dans des domaines d’intérêt commun, tels que l’assurance, le transport et la formation du personnel angolais. Soulignant que les relations commerciales entre les deux pays “sont en deçà des attentes”, le ministre angolais avait appelé les opérateurs économiques et les peuples des deux pays à déployer plus d’efforts pour “mieux se connaître”.
Pour sa part, l’ambassadrice du Maroc en Angola, Saadia El Alaoui, avait estimé qu’il était important d’intensifier les relations de coopération bilatérales, mettant en exergue la contribution des deux pays à la consolidation de la paix et de la stabilité sur le continent africain.
Elle avait également relevé que le Nouveau modèle de développement adopté par le Maroc était centré sur l’amélioration constante du climat des affaires, la création de pôles compétitifs, la construction de grandes infrastructures et de zones industrielles et logistiques, notamment dans les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique, ainsi que l’essor exceptionnel des énergies renouvelables. “Ces secteurs contribuent à la promotion de la marque ‘Made in Morocco’ et renforcent de plus en plus le positionnement du pays comme destination des investissements productifs”, avait-elle poursuivi.
En outre, la diplomate marocaine avait signalé que les réformes politiques et institutionnelles entreprises par le Royaume au cours des trois dernières décennies étaient à la base d’un dynamisme socio-économique favorable à la stabilité politico-institutionnelle, dans un monde confronté à de nombreux défis.