Israël “facilite l’acheminement de l’aide humanitaire”, a affirmé le colonel Moshe Tetro, responsable pour Gaza de l’organe du ministère israélien de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens. “Nous savons que la situation civile dans la bande de Gaza n’est pas facile”, a-t-il ajouté.
La France accueille jeudi, à l’initiative de son président Emmanuel Macron, une “conférence humanitaire” pour tenter de débloquer l’aide vers Gaza, rendue quasi impossible par les bombardements incessants d’Israël depuis l’attaque sanglante du Hamas du 7 octobre.
“Une catastrophe humanitaire se déroule sous nos yeux”, avait affirmé fin octobre le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a multiplié les appels à un “cessez-le-feu humanitaire immédiat”.
Israël a de nouveau bombardé jeudi la ville de Gaza où les combats au sol font rage entre soldats israéliens et combattants du Hamas, poussant des dizaines de milliers de civils à fuir vers le sud du territoire palestinien assiégé.
Après plus d’un mois de bombardements, plusieurs centaines de milliers de civils, selon l’ONU, restent piégés dans le nord de la bande de Gaza, la partie du territoire palestinien où l’armée israélienne concentre son offensive.
Selon l’ONU, 1,5 million de personnes sur les 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre.