Statut unifié des enseignants : une députée de l’opposition met en garde contre d’éventuelles conséquences sociétales malheureuses

Le secteur de l’éducation au Maroc est actuellement secoué par une crise qui préoccupe les familles dont les enfants fréquentent les écoles publiques. Depuis la publication du Statut unifié des fonctionnaires de l’éducation dans le Bulletin officiel, les enseignants ont entamé des grèves continues, entraînant une anxiété croissante parmi les parents d’élèves et tuteurs.

Par

La députée USFP Nezha Abakrim au Parlement, en janvier 2022. Crédit: Capture d'écran

Par le biais d’une question écrite, la députée de l’USFP à la Chambre des représentants Nezha Abakrim a interpellé le ministre de l’Éducation nationale, Chakib Benmoussa, en soulignant que la solution réside dans un retour au dialogue avec les parties prenantes et la prise des mesures nécessaires pour répondre aux demandes légitimes des enseignants grévistes, tout en plaçant les intérêts des apprenants au premier plan.

Elle ajoute qu’il faut retourner à la table de discussion pour prévenir toute conséquence sociétale malheureuse au cas où les positions deviendraient plus rigides des deux côtés.

“Cela se produit dans les établissements d’enseignement publics, tandis que l’enseignement normal se poursuit dans les établissements d’enseignement privés, sapant le principe de l’égalité des chances et faisant du slogan ‘Éducation de qualité pour tous’ adopté par le ministère un slogan vide contredit par les événements survenus depuis le début de l’année scolaire en cours”, alerte la parlementaire.

à lire aussi