Jack Lew, qui a prêté serment jeudi 2 novembre, était à bord de l’avion du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken en visite en Israël vendredi, a constaté un journaliste de l’AFP. Il doit présenter ses lettres de créance dans les prochains jours au président israélien Isaac Herzog.
Les États-Unis n’avaient pas d’ambassadeur en Israël, pourtant un allié historique, depuis le mois de juillet et le départ de Thomas Nides.
Juif orthodoxe, Jacob (dit “Jack”) Lew, âgé de 68 ans et diplômé d’Harvard, a occupé le poste de secrétaire au Trésor de 2013 à 2017, sous la présidence de Barack Obama. Il fait partie des habitués du monde politique de Washington où il s’est taillé la réputation d’être un homme de dossier et d’être un “négociateur” chevronné.
Premier soutien d’Israël, politique comme militaire, les États-Unis ont affiché un appui sans faille depuis l’attaque sanglante perpétrée par le Hamas le 7 octobre sur le sol israélien. Au 28e jour du conflit entre Israël et le Hamas, déclenché par cette attaque, Antony Blinken entend, à Tel-Aviv, faire pression sur Israël pour assurer la protection des civils palestiniens pris au piège de la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza.
Sous Donald Trump, les États-Unis ont reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël et transféré leur ambassade de Tel-Aviv à la ville Sainte, allant ainsi à l’encontre du consensus international, au grand dam des Palestiniens qui revendiquent la partie orientale de la ville comme capitale du futur État qu’ils appellent de leurs vœux.
