Par secteurs, ces parts sont respectivement de 65 % et de 35 % dans la chimie et parachimie, de 91 % et 8 % et dans l’agro-alimentaire, de 85 % et de 13 % dans la mécanique et métallurgie et de 83 % et de 17 % dans le textile et cuir, ressort-il des résultats trimestriels de l’enquête de conjoncture menée par BAM. En revanche, la totalité des entreprises de l’électrique et électronique jugent normal l’accès au financement bancaire, fait savoir la même source.
Le coût du crédit aurait été, au T3-2023, en hausse selon 27 % des entreprises et en stagnation selon 68 % d’entre elles. Par branche, la part indiquant l’accroissement du coût de crédit se situe à 48 % dans la chimie et parachimie, à 45 % dans l’électrique et l’électronique et à 10 % dans la mécanique et métallurgie et 8 % dans le textile et cuir.
Par ailleurs, si 71 % des industriels de l’agro-alimentaire indiquent une stagnation du coût de crédit, ils sont 18 % à déclarer une baisse et 10 % une hausse.
S’agissant des dépenses d’investissement, ils auraient stagné, d’un trimestre à l’autre, selon 59 % des industriels et augmenté selon 27 % d’entre eux.
Ces parts atteignent respectivement 66 % et 26 % dans l’agro-alimentaire, 66 % et 18 % dans la chimie et parachimie et 35 % et 52 % dans la mécanique et métallurgie.
En revanche, 67 % des entreprises de l’électrique et l’électronique indiquent une stagnation des dépenses d’investissement et 18 % une baisse, contre respectivement 63 % et 26 % dans le textile et cuir.
Pour le prochain trimestre, 67 % des industriels anticipent une stagnation des dépenses d’investissement et 28 % une hausse.
(avec MAP)