Lors d’une séance de questions à la Chambre des représentants qui s’est tenue lundi, Khalid Aït Taleb a souligné que le Maroc, dans le cadre de la nouvelle réforme et de la politique du roi Mohammed VI et du gouvernement, s’appuyait de plus en plus sur ses propres ressources pour mettre en œuvre une politique pharmaceutique robuste.
“Il est essentiel de maîtriser en premier lieu les coûts des médicaments afin de mieux gérer les dépenses de santé et garantir la viabilité des systèmes de couverture sanitaire”, a-t-il expliqué. Et de noter que le Maroc fabrique actuellement 70 % de ses besoins pharmaceutiques, tandis que les 30 % restants sont importés en raison du coût élevé des matières premières.
Cette démarche permettra au Maroc de couvrir environ 80 % de ses besoins en produits pharmaceutiques sur le marché national.
