Dans un communiqué, le bureau national de la Fédération nationale des fonctionnaires de l’enseignement (FNFE) affiliée à l’UNTM, explique que cette grève intervient suite “aux développements de la dynamique de la lutte du personnel enseignant, et en tenant compte du grand mécontentement que connaît le système éducatif en général, en raison de la décision du ministère de l’Éducation nationale d’adopter le nouveau régime de base qui ne répond pas aux demandes minimales du personnel enseignant, malgré son refus d’entendre les appels à sa suspension avant l’approbation du Conseil du gouvernement”, et annonce ce qui suit:
Premièrement, le bureau de la fédération “condamne catégoriquement la politique de surdité du gouvernement et du ministère de tutelle dans leur traitement du grand mécontentement qui règne dans le secteur, et leur non-réaction aux demandes légitimes et justes du personnel enseignant”.
Deuxièmement, “il renouvelle sa condamnation absolue du régime de base et de ses dispositions, et condamne toutes les tentatives de le blanchir et de le promouvoir en diffusant des contre-vérités et en manipulant les chiffres”, souligne le communiqué.
Troisièmement, “il réitère son soutien aux différentes composantes du personnel enseignant de toutes catégories, tant dans leur lutte que dans leur défense”, ajoute la même source.
Quatrièmement, “il demande au gouvernement et au ministère de tutelle d’annuler le régime de base et de le soumettre à un débat national inclusif impliquant toutes les parties prenantes”, poursuit le communiqué.
Enfin, “il appelle l’ensemble du personnel enseignant à persévérer dans la lutte et à continuer sa juste bataille dans le cadre de la même unité d’action, et à soutenir les différentes étapes de la lutte”, conclut la même source.