La bande de Gaza, bombardée sans répit par l’armée israélienne en représailles à cette attaque qui a vu aussi le Hamas prendre en otage plus de 230 personnes, est soumise depuis le 9 octobre à un « siège complet » qui prive ses 2,4 millions d’habitants d’eau, de nourriture et d’électricité, ce qui pourrait constituer « un crime » selon la Cour pénale internationale.
Ce conflit a déjà fait des milliers de morts, majoritairement des civils, et menace d’embraser toute la région. Depuis vendredi, Israël a intensifié ses bombardements sur le territoire palestinien et ses soldats y opèrent également au sol.
Dimanche, il a annoncé avoir augmenté le nombre de troupes et l’ampleur de ses opérations dans le but « d’anéantir » le Hamas, que l’Etat hébreu mais aussi les Etats-Unis et l’UE considèrent comme une organisation « terroriste ».
Dans ce contexte, « plus de 600 cibles » ont été frappées à Gaza ces dernières 24 heures, a annoncé lundi matin l’armée israélienne.
Parmi celles-ci figurent « des dépôts d’armes » et des dizaines de positions de lancement de missiles antichar, selon la même source.
Peu auparavant, l’armée israélienne avait affirmé avoir tué dans la nuit « des dizaines de terroristes qui s’étaient barricadés dans des bâtiments et des tunnels et avaient tenté de les attaquer ». Un avion guidé par des soldats au sol a visé un bâtiment « avec plus de 20 terroristes du Hamas à l’intérieur », selon elle.
Le Hamas a fait état de « combats intenses » dans le nord de la bande de Gaza, sans donner de bilan.
Faute de journalistes dans ce secteur, il a été impossible pour l’AFP d’en établir un de source indépendante.