Répondant aux questions des journalistes lors d’un point de presse conjoint avec le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement, Chakib Benmoussa a affirmé que le statut des fonctionnaires du département de l’Éducation nationale venait déterminer les droits et obligations, répondre aux attentes des fonctionnaires du secteur et régler un certain nombre de dossiers.
Ce statut ouvre la voie à l’évaluation et la révision de certains points essentiels, par le biais de textes d’application, de manière à lever toute ambiguïté et à préserver les droits des enseignants, a-t-il expliqué.
Niant toute augmentation des heures de travail ou des charges assignées au corps enseignant, le ministre a précisé que le statut venait réglementer, par décret, l’indemnisation de la correction des copies des examens, considérée comme une charge supplémentaire, dans le but de consacrer la transparence et de garantir les droits des enseignants, soulignant que son département comptait revoir à la hausse le montant de cette indemnité.
S’agissant des grèves menées ces derniers jours au sein du secteur, Benmoussa a fait savoir que 96.000 fonctionnaires de l’Éducation nationale ont participé à la grève de ce jeudi, soit 30 % du personnel, affirmant que son département prend en considération ces protestations et œuvre à multiplier les actions de communication à destination des employés du secteur.
D’autre part, le responsable gouvernemental a tenu à préciser que le statut, qui définit les droits et obligations de tout un chacun dans l’optique de servir l’intérêt suprême de l’élève, représente une étape dans le processus de réforme et de mise à niveau de l’école publique, notant que cette réforme fait partie des engagements pris par le gouvernement afin de restaurer la confiance dans l’école publique.
Ces engagements concernent, au premier chef, l’élève qui est au centre du système d’enseignement, et le professeur qui en est un acteur clé, a-t-il fait valoir, rappelant que le statut est le résultat d’une approche participative qui a donné lieu à l’accord du 14 janvier 2023.