C’est un doute légitime que nous pouvons tous avoir après avoir vu les images, la souffrance et le déplacement de plus d’un million de Gazaouis depuis trois semaines”, a-t-il déclaré à Bruxelles, où il participait à un sommet européen, en réponse à une question de journalistes espagnols.
“Les images que nous voyons d’une population qui souffre à Gaza, et surtout des enfants (…) ça me semble absolument inacceptable”, a-t-il poursuivi. Il a souligné que l’Espagne avait “toujours défendu (le principe de) la pause humanitaire, parce que la priorité, il me semble, pour la communauté internationale, doit être la libération des otages, immédiatement et sans aucun type de conditions”.
“Le droit de se défendre, mais dans les limites du droit international humanitaire”
En outre, une pause humanitaire devrait permettre que “les employés des ONG qui sont déployés dans la bande de Gaza puissent faire leur travail”, a-t-il dit. Il faisait ainsi écho à la position commune des 27, qui ont réclamé jeudi soir “des pauses” dans le conflit entre Israël et le Hamas afin de faciliter l’accès à l’aide humanitaire pour les civils à Gaza.
La position de Madrid, affirmée à plusieurs reprises par Sánchez depuis l’attaque sanglante lancée le 7 octobre par le Hamas contre des civils israéliens, est qu’Israël a “le droit de se défendre, mais toujours dans les limites du droit international humanitaire”.
Par ailleurs, lors d’une conférence à Barcelone, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a annoncé que Madrid allait doubler “dans quelques jours” son aide à la population palestinienne pour la porter à environ 40 millions d’euros, contre 21 actuellement.