Les soldats ont ensuite quitté le territoire palestinien sans déplorer de blessé, a affirmé l’armée dans un communiqué. Outre cette incursion, l’armée a indiqué avoir bombardé des sites du Hamas “dans toute la bande de Gaza”.
En parallèle à cette opération au sol, des objectifs “appartenant à l’organisation terroriste du Hamas” ont été bombardés dans le centre du territoire “et partout dans la bande de Gaza”, selon le communiqué. Ont été détruites des rampes de lancement de roquettes, des centres de commandement du Hamas, et ont été neutralisés des hommes du mouvement islamiste palestinien, selon le communiqué.
Depuis les attaques du 7 octobre menées par le Hamas sur son territoire, l’armée israélienne pilonne sans relâche le territoire palestinien, où elle mène régulièrement des incursions dans l’attente d’une probable offensive terrestre promise à de multiples reprises par les responsables politiques et militaires.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, elle avait annoncé avoir mené un raid ciblé avec des chars dans le nord de la bande de Gaza.
De son côté, la branche armée du Hamas, Ezzedine al-Qassam, a affirmé avoir déjoué une incursion israélienne par la côte, dans le secteur de Rafah (sud). “L’ennemi a tenté de mener une opération sur la côte à Rafah, mais la tentative a été déjouée et s’est heurtée aux combattants (du Hamas).” La chasse israélienne “est intervenue” pour permettre aux soldats “de fuir par la mer, laissant derrière eux de nombreuses armes”.
L’armée israélienne a de son côté expliqué que sa Marine avait mené “un raid ciblé depuis la mer dans le sud de la bande de Gaza”. Ses soldats ont “opéré dans un camp utilisé par un commando naval du Hamas” avant de se retirer, selon un communiqué.
La guerre a été déclenchée par les attaques du Hamas sur le sol israélien, inédites par leur ampleur et leur violence, qui ont tué environ 1400 personnes, en majorité des civils, selon Israël. Quelque 220 personnes sont retenues en otage après avoir été emmenées de force dans la bande de Gaza, où le Hamas est au pouvoir depuis 2007.
Le ministère de la Santé du Hamas a de son côté annoncé que les bombardements lancés en représailles ont tué plus de 7300 personnes, en immense majorité des civils parmi lesquels plus de 3000 enfants.