La réponse comprend deux phases clés qui sont conçues de manière à “promouvoir une reprise durable et un développement régional inclusif”, indique l’institution basée à Londres, dans un communiqué.
La première phase, qui s’étend de 2023 à 2025, portera sur les secours à apporter aux victimes du tremblement de terre, la préservation des moyens de subsistance et la reconstruction initiale. Elle permettra notamment d’accorder des prêts aux personnes et aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) touchées par l’intermédiaire d’institutions financières et de microfinance partenaires, détaille la BERD.
L’accent sera mis sur l’inclusion économique des femmes, la mise à disposition de liquidités pour les infrastructures et les municipalités en cas de besoin, et l’octroi de subventions à des fins de conseil et de reconstruction destinées aux MPME, précise la même source.
La phase suivante consistera pour la BERD à soutenir le plan de développement et d’inclusion à plus long terme du gouvernement en faveur des régions, notamment avec des projets d’infrastructure et d’élargissement des opportunités économiques pour la population des régions touchées.
La BERD s’attachera à “faciliter l’accès des MPME au financement, à soutenir la revitalisation et la résilience du secteur du tourisme et des chaînes de valeur agricoles, à améliorer les principales infrastructures municipales et régionales, et à promouvoir la diversification économique et la valorisation du capital humain, grâce à des investissements ciblés et à des services de conseil au profit du secteur privé”.
“Cette réponse multidimensionnelle sera étroitement coordonnée avec le gouvernement marocain et d’autres parties prenantes des secteurs public et privé, et sera mise en œuvre en collaboration avec d’autres partenaires et donateurs internationaux”, affirme la Banque.
La BERD est “disposée à soutenir les communautés et les régions touchées et à atténuer les effets négatifs du tremblement de terre sur les moyens de subsistance, le capital humain et les infrastructures, par le biais d’une combinaison adaptée de financements, de subventions et d’assistance technique”, a assuré la directrice générale de la BERD chargée de la partie méridionale et orientale du bassin méditerranéen, Heike Harmgart, citée dans le communiqué.
Le Maroc est membre fondateur de la BERD. Il bénéficie des financements de la Banque depuis 2012. À ce jour, la BERD a investi dans le pays 4,2 milliards d’euros, répartis sur 95 projets.
(avec MAP)