Le programme d’aide sociale nécessitera un budget global de 25 milliards de DH en 2024

La mise en œuvre du chantier de l’aide sociale nécessitera un budget global de 25 milliards de DH (MMDH) en 2024, qui sera porté à 29 MMDH par an en 2026, a indiqué lundi le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

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Aziz Akhannouch au parlement le 30 janvier 2023. Crédit: Rachid Tniouni/TelQuel

Akhannouch a précisé que ce budget s’ajoutait aux 10 MMDH alloués par l’État annuellement à la généralisation de l’AMO aux familles en situation de pauvreté et de précarité, notant que l’ensemble de ces allocations représenteront un budget total de 40 MMDH à l’horizon 2026, portant sur les deux volets de la généralisation de la protection sociale (couverture médicale et aide sociale directe).

Présentant ce programme lors d’une séance conjointe des deux Chambres du Parlement, Akhannouch a indiqué que ce chantier national, destiné à poser les jalons d’une nouvelle génération d’action sociale, permettra d’améliorer les conditions de vie d’un plus grand nombre de familles, précisant que l’opération de ciblage englobera plusieurs catégories, dépassant largement les bénéficiaires de l’ensemble des programmes sociaux antérieurs.

“L’objectif est d’inaugurer une nouvelle phase du processus de développement du Royaume, dans lequel le citoyen est au centre des préoccupations”

Aziz Akhannouch

Compte tenu des catégories visées et de l’enveloppe financière sans précédent qui sera allouée à ce programme, ainsi que les résultats positifs escomptés, le chef du gouvernement a souligné qu’il s’agissait d’institutionnaliser une politique sociale nationale solidaire, plus équitable et plus durable, comme voulue par le roi Mohammed VI, réitérant les liens de confiance et augmentant l’espoir d’une stabilité sociale à l’avenir.

La réussite de ce chantier social nécessite l’adhésion de tous aux valeurs de solidarité et d’équité, a noté Akhannouch, ajoutant que “l’objectif est d’inaugurer une nouvelle phase du processus de développement du Royaume, dans lequel le citoyen est au centre des préoccupations des différents projets et politiques de l’État social, comme voulu par le roi”.

Les mesures prises par le gouvernement dans ce sens sont à même de contribuer à créer des effets positifs sur la famille en particulier et sur le Royaume en général, à travers l’amélioration des indicateurs de développement social et humain et la réduction des taux de pauvreté et de précarité et l’élimination des inégalités sociales, ainsi que l’investissement dans le capital humain, en particulier les enfants en bas âge, le soutien des couches sociales les plus précaires, en particulier les femmes et les personnes âgées, et l’amélioration de l’accès à l’éducation et à la santé, a assuré le chef du gouvernement.

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(avec MAP)