L’autoproduction d’électricité, un nouveau levier de compétitivité pour Leila Benali

Pour l’Exécutif, la mise en place régulée de l’autoproduction devrait avoir des retombées positives sur plusieurs secteurs d’activités, en plus de générer de nouveaux emplois.

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La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, s’exprime lors du premier forum international de la chimie, le 17 mai 2023 à Rabat. Crédit: MAP

La loi n° 81-21 relative à l’autoproduction de l’énergie électrique aura un impact positif sur l’économie nationale et le marché du travail”, a affirmé, jeudi, à Rabat, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

Intervenant par visioconférence aux travaux d’un webinaire organisé par le ministère de tutelle sur le thème “De la vision à la mise en œuvre : une nouvelle refonte pour accélérer la transition énergétique”, la ministre a par ailleurs précisé que “cette loi se traduira par la création de nouvelles opportunités d’emploi dans les domaines de la conception, de la réalisation, de l’exploitation et de la maintenance des installations d’autoproduction électrique par des PME”.

La loi n° 82-21 permet d’assurer la transparence pour les investisseurs, notamment les industriels, par le renforcement de la mission de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE) en fixant les tarifs des services de distribution et de l’excédent, ainsi que ceux de l’accès au réseau, a poursuivi la ministre, notant que ce texte offre un climat favorable à l’investissement privé au Maroc dans les secteurs de l’électricité et des énergies renouvelables.

Ce texte vise essentiellement à encourager la production décentralisée, en tant que l’un des objectifs du Nouveau Modèle de Développement, ainsi qu’à garantir l’accès à une électricité compétitive dans l’ensemble du territoire marocain”, a-t-elle précisé, faisant savoir que la réglementation créera un climat favorable et propice pour tous les citoyens désirant produire de l’électricité et la consommer eux-mêmes pour répondre exclusivement à leurs propres besoins.

Selon Benali, “il sera possible, pour la première fois, de développer des installations de stockage d’énergie par le secteur privé, notamment d’énergie électrique produite à partir de sources renouvelables, ainsi que de bénéficier de services de stockage”.

Par ailleurs, la ministre a mis en exergue la loi n° 40-19 modifiant et complétant la loi n° 13-09 relative aux énergies renouvelables, qui s’inscrit en droite ligne des politiques nationales visant à améliorer le climat des affaires, renforcer la transparence, faciliter l’accès aux informations liées aux opportunités d’investissement et accélérer les procédures d’autorisation, notamment en réduisant les délais réglementaires de traitement des demandes.

Elle a en outre assuré que “cette loi contribuera à améliorer l’attractivité du secteur des énergies renouvelables aux investissements privés locaux et internationaux et à accélérer l’émergence d’un écosystème national spécialisé dans les technologies des énergies renouvelables”.

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(avec MAP)