Cette évolution recouvre une augmentation des dépenses globales (+23,2 milliards de dirhams) plus importante que celle des recettes (+2 milliards de dirhams), fait savoir le ministère qui vient de publier la SCRT d’août 2023.
Dans le détail, les recettes ont enregistré, sur une base nette des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux, un taux de réalisation de 74,7 % par rapport aux prévisions de la loi de finances. Comparativement à fin septembre 2022, ces recettes ont affiché une hausse de 2 milliards ou 0,9 %.
Quant aux dépenses ordinaires, elles se sont établies à 217 milliards de dirhams, enregistrant un taux de réalisation de 74,5 %. Par rapport à fin septembre 2022, ces dépenses ont progressé de près de 5,7 milliards, recouvrant, d’une part, une hausse des dépenses au titre des biens et services (+12,5 milliards) et des intérêts de la dette (+2,8 milliards) et, d’autre part, une baisse des charges de la compensation (-9,6 milliards).
Ces évolutions des recettes et des dépenses ordinaires font ressortir un solde ordinaire positif de 16,4 milliards, contre 20,1 milliards à fin septembre 2022.
En ce qui concerne les dépenses d’investissement, les émissions à ce titre ont atteint près de 66 milliards, affichant un taux de réalisation de 72,4 % et une progression de 13,4 milliards (+25,4 %) comparativement à la même période de l’année 2022.
Le ministère indique également que les comptes spéciaux du Trésor ont dégagé un solde excédentaire de près de 17,1 milliards, contre 21,3 milliards à fin septembre 2022.
Les ressources des comptes spéciaux du Trésor tiennent compte d’un montant de 6,9 milliards correspondant au produit de la Contribution sociale de solidarité sur les bénéfices et revenus, affecté au Fonds d’appui à la protection sociale et à la cohésion sociale, contre 6,5 milliards un an auparavant, et des recettes mobilisées à fin septembre dans le cadre du Fonds spécial pour la gestion des effets du tremblement de terre, soit 10,2 milliards.
(avec MAP)