Ils sont environ 500 à avoir pénétré, pendant la matinée, dans 33 entreprises du bâtiment, de la logistique, du nettoyage ou encore de la distribution où ils sont employés, principalement à Paris et en Seine–Saint-Denis, dans la banlieue de la capitale, selon les médias.
Une trentaine d’entre eux se sont introduits au siège d’une entreprise d’intérim située à quelques pas du Stade de France. Ils y sont employés comme éboueurs ou comme ouvriers du bâtiment, notamment sur les chantiers des Jeux olympiques.
Accompagnés par des militants syndicaux, les grévistes, qui affirment subir “de multiples discriminations” et des conditions de travail “dégradées”, ont déployé une banderole de la Confédération générale du travail (CGT), qui soutient leur action, et promis d’occuper les locaux jusqu’à leur “régularisation”.
Selon l’organisation syndicale, l’objectif est d’obtenir des documents pour prouver qu’ils travaillent bien pour ces entreprises, et ensuite obtenir leur régularisation.
Entre 7000 et 10.000 travailleurs sont régularisés chaque année dans l’Hexagone. “Insuffisant” pour la CGT, qui estime cette main-d’œuvre à plusieurs centaines de milliers de personnes.
(avec MAP)
