Le niveau distingué de ces relations s’est traduit cette année par plusieurs initiatives, notamment la ligne de crédit de 5 milliards de dollars accordée par le FMI au Maroc, a précisé Lekjaa, dans une déclaration à la presse en marge de ces Assemblées.
Il a souligné que la tenue au Maroc de cet évènement économique mondial était le fruit de la politique de développement, menée sous la conduite du le roi Mohammed VI depuis plus de deux décennies, ajoutant qu’il s’agit aussi d’une confirmation du leadership du Royaume en matière d’organisation des grandes manifestations internationales.
Par ailleurs, le ministre délégué a relevé que ces Assemblées, qui se tiennent après le séisme d’Al Haouz, sont une preuve de la capacité remarquable du Maroc à faire face aux différents défis, expliquant que l’approche adoptée par le Royaume pour dépasser cette catastrophe naturelle, sous le leadership clairvoyant du roi, s’érige désormais en un modèle à suivre, salué au niveau mondial.
Évoquant la Déclaration de Marrakech, publiée mercredi par le Maroc, la BM et le FMI, Lekjaa a précisé qu’elle confirmait l’ambition et la détermination des institutions internationales, de la société civile et des gouvernements de limiter l’impact des crises mondiales qui se succèdent, notamment la pandémie du Covid-19, le conflit entre la Russie et l’Ukraine et les défis climatiques.
Le ministre a affirmé, en outre, que le Royaume ambitionnait non seulement de dépasser les répercussions de ces crises successives, mais aussi d’aller de l’avant pour intégrer le club des pays émergents à l’horizon 2025.
L’organisation de cet événement d’envergure dans la cité ocre est un signe fort de la confiance des institutions de Bretton Woods en les capacités du Royaume, sous le leadership du roi Mohammed VI. Elle permet de mettre en lumière les grands chantiers engagés par le Maroc, notamment la généralisation de la protection sociale et la reconstruction des zones touchées par le séisme d’Al Haouz.
Cet événement planétaire, qui revient en terre africaine 50 ans après, connaît la participation de responsables financiers et bancaires et d’économistes venant de 190 pays membres.
(avec MAP)