La Société marocaine d’ophtalmologie a rapidement réagi en fournissant des éclaircissements pour apaiser les inquiétudes.
Dans un communiqué, la société rappelle que l’Avastin n’est en aucun cas un médicament illégal au Maroc. Il est approuvé depuis des années pour le traitement de certains cancers, avec l’autorisation du ministère de la Santé.
De plus, l’Avastin a profondément transformé la prise en charge de nombreuses affections rétiniennes au cours des 15 dernières années, précise le communiqué. Des études scientifiques internationales ont également confirmé son efficacité, équivalente à celle d’autres traitements, notamment le Lucentis.
Une controverse entoure le coût de ces traitements, avec des laboratoires pharmaceutiques ayant mis sur le marché le Ranibizumab (Lucentis), similaire à l’Avastin, mais nettement plus onéreux. Cette situation a été sanctionnée par des autorités de la concurrence dans le monde entier.
L’incident tragique survenu à l’hôpital du 20 août a été lié à une complication infectieuse rare, l’endophtalmie, qui ne peut être imputée au produit lui-même, indique la Société marocaine d’ophtalmologie. Les enquêtes sont en cours pour déterminer les causes exactes de cette complication.
Dans un contexte où le choix entre Avastin et d’autres traitements est crucial pour de nombreux patients atteints de maladies rétiniennes, la Société marocaine d’ophtalmologie insiste “la nécessité de baser les décisions sur des faits plutôt que sur des controverses financières”, explique le communiqué.
“L’objectif ultime reste la meilleure prise en charge des patients”, conclut le communiqué.