Lors d’une conférence à la Fondation Al-Faqih Al-Tetouani à Salé, Nabil Benabdallah a exposé son point de vue : l’assistance étrangère aurait été davantage un fardeau qu’une aide, en se référant à l’expérience passée du séisme d’Al Hoceima. Il a également affirmé que la décision du roi n’était pas influencée par des considérations politiques.
Benabdallah a critiqué la France en utilisant l’expression “confondre Chabane avec Ramadan” pour illustrer son point de vue selon lequel la France avait mal interprété la situation liée au séisme et adopté une attitude paternaliste, rappelant l’époque coloniale.
Le dirigeant du parti du Livre a exprimé ses préoccupations quant à la situation actuelle en France, regrettant la “déviation” du pays autrefois été considéré comme un défenseur des droits de l’Homme et une référence mondiale.
Il a également dénoncé les commentaires dénigrants sur le Maroc, qu’il a qualifiés de “méprisables” et “inacceptables”, soulignant qu’ils étaient contraires aux valeurs d’humanité, des droits de l’Homme et du respect. Il a souligné que la réalité sur le terrain contredisait ces commentaires, et que désormais la France reconnaissait le succès du Maroc dans la gestion du séisme.