Vous savez, comme beaucoup de Français, j’aime le Maroc”, a-t-il déclaré, débutant son discours empreint de nostalgie. “Pour une raison que j’ignore, je ne peux pas lire Camus sans me dire que j’aurais aimé naître en Afrique du Nord.”
Il a évoqué l’œuvre d’Albert Camus, qui décrit la région de l’Algérie, mais qui évoque pour lui un sentiment de connexion avec la région : “J’aime ce soleil, j’aime cette lumière, j’aime cette civilisation et immédiatement au Maroc, je me suis senti chez moi. Je ne peux pas vous expliquer pourquoi c’est un pays que j’aime.”
“C’est si proche de nous, ils sont si proches de nous”
Nicolas Sarkozy a également tenu à saluer la noblesse, l’élégance et l’accueil chaleureux des Marocains, quel que soit leur niveau social. Il a partagé ses expériences personnelles avec le roi du Maroc, qu’il considère comme un grand dirigeant. “C’est un très grand dirigeant”, a-t-il affirmé. “Il faut comprendre que le Maroc a du phosphate, n’a pas de pétrole.”
Sarkozy a souligné l’importance de la relation entre la France et le Maroc, qualifiant le Maroc de grand allié de la France. Il a exprimé sa consternation face à la catastrophe du séisme qui a touché le Maroc, soulignant que cette tragédie va bien au-delà de la communauté franco-marocaine. “C’est si proche de nous, ils sont si proches de nous. Et puis Marrakech, à seulement 70 km de là, un tremblement de terre de magnitude 7. C’est bouleversant, et c’est beau de voir les Français bouleversés par cela.”